
Les réseaux sociaux sans humains : quand la haine surgit du web lui-même
Au cœur d' Amsterdam , une expérience radicale remet en question notre conception des réseaux sociaux. Une équipe de chercheurs a créé une plateforme peuplée exclusivement de 500 bots , tous alimentés par des modèles de langage avancés comme ChatGPT . Aucun humain. Aucun ego. Aucune vengeance personnelle. Uniquement des algorithmes qui publient, suivent et republient . L'objectif ? Comprendre si la haine et la polarisation en ligne sont le fruit de l'esprit humain… ou du système lui-même.
Le paradoxe de l'intelligence artificielle
La question initiale était aussi simple que provocatrice : si l’on supprime les humains des réseaux sociaux, le poison disparaîtra-t-il ? La réponse, étonnamment, est non . Même sans humains, Internet a engendré des bulles idéologiques , amplifié les contenus extrêmes et concentré l’attention sur quelques profils dominants. Comment est-ce possible ?
Le sociologue Petter Törnberg a identifié le coupable : non pas le contenu toxique, mais la structure même d’Internet cercle vicieux se déclenche , la propulsant toujours plus haut. Le reste disparaît. Il ne s’agit pas de « brebis galeuses », mais d’ un système qui favorise les contenus toxiques .
Six tentatives de réparation (échouées)
Les chercheurs ont tenté de « réparer » la plateforme grâce à six interventions structurelles :
Élimination du bio
Promouvoir les points de vue opposés
Sanction des contenus extrêmes
Le résultat ? Dans certains cas, pire qu’avant. Le fil d’actualité chronologique , par exemple, a rendu les publications clivantes encore plus visibles. Le système récompense ceux qui crient, même si ce sont des robots.
La voix qui crie le plus fort
Cette expérience nous oblige à reconsidérer une idée reçue très répandue : la toxicité en ligne ne serait qu’une question de mauvaise conduite, d’utilisateurs mécontents et de trolls dans la vie réelle . Mais si même des machines dépourvues d’émotions reproduisent les mêmes schémas, le problème est plus profond. Internet lui-même est conçu pour récompenser les extrêmes, monétiser l’attention et transformer chaque interaction en confrontation.
Philosophie du carré numérique
la « place publique numérique » comme la nouvelle agora, le lieu de convergence des idées, des opinions et des visions du monde. Mais cette expérience révèle que cette place n'est pas neutre. C'est une machine qui sélectionne, amplifie et déforme l'information . Et avec l'avènement de l'intelligence artificielle, ce processus s'accélère. Ce ne sont plus seulement les utilisateurs qui modèrent, mais de véritables usines à contenus polarisants, produits en masse pour capter l'attention.
La leçon est claire : changer les acteurs ne suffit pas ; il faut repenser le système. Si nous voulons un réseau qui favorise le dialogue plutôt que le conflit, nous devons en revoir les règles fondamentales. Il ne s’agit pas seulement d’un problème technologique, mais aussi d’un enjeu éthique, philosophique et politique. Car le réseau, comme tout système, reflète ce qu’il valorise. Et aujourd’hui, il valorise le bruit.

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