
Visions de la frontière : la mosaïque américaine de Bryan Schutmaat
Bryan Schutmaat est un photographe américain installé à Austin, au Texas, reconnu pour son travail largement exposé et publié. Il a reçu de nombreuses récompenses, dont une bourse de la Fondation John Simon Guggenheim, le prix Aperture Portfolio et la bourse Aaron Siskind.
Ses œuvres figurent dans de nombreuses collections prestigieuses, notamment au Baltimore Museum of Art , au Museum of Fine Arts de Boston , à Pier 24 Photography , au Rijksmuseum et au San Francisco Museum of Modern Art . Par ailleurs, Schutmaat est cofondateur et rédacteur en chef de Trespasser.
Parmi les ouvrages publiés par Schutmaat figurent « Grays the Mountain Sends » (2013), lauréat du prix Aperture Foundation Portfolio Prize ; « Islands of the Blest » (2014) ; « Good Goddamn » (2017) ; et « County Road » (2023). Il a également exposé en solo dans des galeries internationales, telles que la Galerie Wouter van Leeuwen à Amsterdam et la Marshall Gallery à Santa Monica .
Bryan Schutmaat a obtenu un MFA en photographie de l' Université de Hartford en 2012 et un BA en histoire de l'Université de Houston en 2009. Son travail a été publié dans des plateformes et magazines notables tels que The Atlantic, Bloomberg Businessweek, The Guardian UK, Harper's et The New York Times Magazine .
Bryan Schutmaat explore en profondeur le thème de l'expérience américaine, notamment dans le contexte de Ouest américainSes travaux portent sur la relation entre la terre et les personnes qui l'habitent, avec un intérêt particulier pour les petites villes et les zones rurales isolées.Sa première monographie, « Grays the Mountain Sends » (2013), explore la vie des habitants de petites villes de montagne et de communautés minières, tissant un récit empreint de nostalgie. Ce projet a été suivi de « Good Goddamn » (2017), un témoignage intime des derniers jours de liberté de son ami dans le Texas rural avant son incarcération pour une peine de cinq ans.
Schutmaat utilise une chambre photographique , préférant rendre visibles des populations invisibles grâce à une perspective qui abolit la distance et les différences géographiques, temporelles et culturelles entre ses sujets et le spectateur. Son regard artistique, empreint de curiosité et d'empathie, nous rappelle notre expérience commune de la souffrance et des aspirations humaines.
Dans son œuvre, Bryan Schutmaat aborde des thèmes tels que le paysage transformé et la vie en marge de la société, poursuivant ses recherches et son exploration dans « Vessels », une série en cours sur les vagabonds et les auto-stoppeurs traversant les déserts du sud-ouest américain.
Ses photographies, soigneusement maîtrisées tant dans la palette des couleurs que dans la structure, évoquent l'usure du temps infligée à la terre, ainsi qu'à la psyché de ceux qui l'habitent, où la frontière entre individualité et attachement au lieu est ténue. L'œuvre de Schutmaat est une expression artistique qui condense et englobe des émotions telles que l'exaltation, la célébration mêlée d'inquiétude, d'alarme et de reproche, de mélancolie et d'épuisement.
Chaque être humain naît immergé dans un océan de perceptions. La conscience est le premier rivage que nous touchons : un point d'appui fragile qui nous permet de dire « je » au monde. Mais la conscience n'est pas un point fixe : c'est un mouvement, un flux qui se renouvelle à chaque instant. C'est la capacité de reconnaître que nous sommes vivants et que…
« L’intelligence artificielle n’est ni l’ennemie de l’humanité, ni son substitut. Elle est un miroir qui nous révèle qui nous sommes et qui nous pourrions devenir. Elle ne fera ni pire ni mieux que nous : elle agira différemment. Et dans cette différence, si nous savons l’appréhender, nous trouverons une nouvelle forme d’humanité. »
Tous les artistes ne cherchent pas à arrêter le cours du temps : certains le poursuivent comme une bête sauvage, d’autres le traversent comme un fleuve impétueux. Thomas Dhellemmes appartient à cette seconde lignée : sa photographie n’est pas un acte de fixation, mais de mouvement. Il ne fige pas l’instant, il le laisse s’échapper. Il ne le préserve pas, il…





